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Sujet n°122 : rapport avec les parents

Rédigez un texte dans lequel vous présenterez la nature de vos rapports (quotidien, mon affectif) avec votre père ou votre mère.

Je vis dans une société traditionaliste. C'est pour cela que mes rapports avec i sont basés sur la rudesse, la tension et le silence.

Il passe beaucoup de jours sans que je parle à mon père. Je n'ai pas le droit de lui poser une question ou de lui faire une demande. Un père dans les familles archaïques est un seigneur qui a droit de vie et de mort sur ses enfants. Ces derniers sont considérés comme une propriété privée. Si mon père me parle, c'est pour me donner des ordres ou pour m’admonester. Ses paroles sont acerbes comme le poison. Il ne profère à mon égard que des injures ; et il n'a de cesse de m'humilier.

Sur le plan affectif, mon père ne laisse pas apparaître un signe de sensibilité ou d'attendrissement. Pour lui, comme pour tous les hommes de sa génération, l'émotion et les sentiments sont des symptômes de féminité. Je ne l'ai jamais vu pleurer. Même lorsque je tombe malade, il ne s'apitoie pas sur moi ; au contraire, il me blâme tout le temps en me disant que j'ai attrapé la maladie à cause de mes agissements critiquables.

Entre lui et moi il y a un mur de silence infranchissable. Même lorsque j'ai besoin de quelque chose, je n'ai pas le courage de le lui demander ; dans ces cas, ma mère sert d'intermédiaire. On n'a jamais échangé des opinions sur un sujet. On n'est jamais sorti ensemble pour se promener, pour aller à la plage. Il passe son temps entre le travail et la mosquée. La télévision ne doit guère être allumée en sa présence : la moindre image, la moindre chanson et la moindre parole sur le petit écran sont considérés comme un grave manquement à la pudeur et à la morale. Lorsqu'il me surprend en train de voir un match de football, il se met à jurer comme un charretier et à me traînard et de paresseux. 

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