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Préférez-vous vivre en ville ou à la campagne ? Justifiez votre choix par des exemples précis.

Beaucoup de personnes aiment vivre en ville, d'où un exode rural sans précédent ces dernières années  d'autres, au contraire, préfèrent vivre à la campagne. Ils achètent des fermes et des maisons champêtres où ils passent tout leur temps libre. Les raisons qui justifient ces choix sont multiples.
Pour les premiers, le milieu urbain offre toutes les conditions nécessaires pour la vie. L'existence des moyens de transport en commun permet aux gens de se déplacer sans grande peine, et d'aller où ils veulent. Par contre à la campagne, les gens souffrent mille maux à cause de l'absence de ces moyens, surtout les autobus, les autocars et les taxis. Dans le meilleur des cas, ils utilisent des chariots, des charrettes risquant leurs vies si un accident se produit
En plus, en ville, il y a beaucoup d'écoles et d'établissements de l'enseignement où les enfants peuvent poursuivre leurs études et avoir une formation professionnelle. Les enfants des campagnards sont obligés de parcourir à pied plusieurs kilomètres afin de se rendre à la classe qui se trouve généralement loin des hameaux. Et même si l'élève termine avec succès ses études primaires, il ne peut pas continuer ses études parce qu'il n'y a pas de collège ni de lycée dans le douar. Ces écoliers doivent s'installer dans un internat de la ville voisine s'ils veulent poursuivre les études.
D'un autre côté, les citadins ont l'eau courante, l'électricité et le téléphone. Aussi ont-ils plus de temps pour regarder la télévision, jouer, lire et vaquer à d'autres activités culturelles et sportives. À la différence, les ruraux sont obligés d'aller chercher de l'eau potable, sous un soleil torride ou une giboulée, à des dizaines de kilomètres loin de leurs taudis. L'absence d'électricité les réduit à utiliser des moyens rudimentaires pour l'éclairage, tels les bougies et les lampes à gaz. Et dépourvus de téléphones, ils sont presque à l'écart du monde, faute

de pouvoir communiquer avec les autres.
Sue le plan de la santé publique, les habitants des agglomérations urbaines ont accès aux soins dans les dispensaires et hôpitaux de l'Etat et du secteur privé. Lorsqu'il y a un cas urgent, ils ont la possibilité d'appeler une ambulance qui transportera vite le patient aux urgences. À l'opposé, les habitants des douars sont continuellement exposés au risque de la mort, suite à la morsure d'une vipère ou d'un scorpion, ou d'une simple fièvre, parce qu'il n'y a pas d'établissement de santé dans leur région ni d’ambulance.
Par ailleurs, dans les villes, les jeunes ont beaucoup de moyens de distraction comme le cinéma, le stade, les maisons de jeunes, les salles de jeux et les piscines entre autres. Les jeunes campagnards sont condamnés à s'ennuyer à longueur de journée s'ils n'inventent pas des jeux simples.
Mais en dépit de tous ces arguments, les partisans de la vie à la campagne persistent à croire que le séjour rustique est beaucoup meilleur. Tout d'abord, la pollution qui est devenu un véritable fléau menaçant la vie des citadins est quasi-absente dans les étendues des champs bucoliques. Ici, l'azur est encore bleu et pur à la différence de la ville où les nuages de fumée noircissent le ciel. | Les campagnards respirent en conséquence un air pur et frais, et sont à l'abri des maladies occasionnées par les gaz toxiques des cheminées usinières et les déchets corrosifs qui empoisonnent l'eau. Les tenants de cette position avancent que c'est la pureté de l'air qui explique la bonne santé des rustres.
En second lieu, ils arguent qu'en ville les relations entre les gens sont fondées sur l'égoïsme, l'exploitation et l'intérêt personnel. Par contre, dans la communauté rurale qui est sous-tendue par le tribalisme, les valeurs d'entraide, de solidarité et d'altruisme constituent toujours le ciment des rapports humains.
D'ailleurs, l'individualisme et l'indifférence des citadins entraînent plusieurs calamités sociales comme la prostitution, la toxicomanie, l'alcoolisme, les accidents de la circulation et surtout les crimes. En effet, le taux de criminalité est trop élevé non seulement dans les métropoles, mais aussi dans les petites cités.
D'un autre côté, les paysans se moquent souvent des habitants de la ville sous-prétexte que ces derniers sont toujours souffreteux et maladifs à cause du stress qui est un phénomène inséparable de l'urbanisme, de la pollution et de qualité de la nourriture qu'ils avalent. Cette nourriture comprend beaucoup de produits artificiels et de substances chimiques. Ils attribuent l'embonpoint et la bonne santé des paysans à la pureté de l'air et aux aliments naturels dont ils se sustentent.
ividu aura du mal à effectuer un choix entre la vie ici ou là-bas, eu égard aux avantages que présentent les deux milieux. Mais personnellement, je préfère mener ma vie à la campagne. Aujourd'hui, la ville est devenue un enfer insupportable où l'homme est constamment menacé d'être renversé et écrasé par la voiture d'un chauffard inconscient ou d'être poignardé pour quelques sous par un criminel drogué. Par ailleurs, sous les cieux

pollués de la ville, la personne risque fortement de devenir asthmatique ou d'attraper une maladie dermatologique. Cela sans oublier le mal du siècle qu'est le stress.
Il est vrai que l'infrastructure et les moyens de transport font défaut à la campagne, mais les associations de la société civile ont réalisé des exploits dans plusieurs douars et patelins. Mais ne risque-t-on pas de transformer la campagne en ville ? Les villes actuelles n'étaientelles pas des hameaux avant de devenir des métropoles ?
Est-ce une fatalité ?

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