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Le nombre des mendiants est en perpétuel accroissement. Comment expliquez-vous ce phénomène ?

Là où vous allez, vous êtes harcelés par les mendiants de différents âges et sexes. Des garçons et filles, des jeunes et de vieux avancent vers vous, la main tendue. Ils hantent les cafés, les cars et les rues passantes. La mendicité est devenue un véritable phénomène social. Comment s'explique l'accroissement du nombre des mendiants dans notre pays ?
Une crise économique aiguë sévit au Maroc depuis le début des années quatre-vingt. Ce marasme économique se traduit par l'augmentation du taux de chômage. Jeunes et adultes ne trouvent pas d'emplois. Afin de subvenir à leurs besoins et aux besoins de leurs familles, ils se mettent à mendier.
D'un autre côté, le Maroc fait partie des pays sous-développés. L'indigence y est

endémique ; la majorité écrasante des citoyens vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. Afin de pouvoir accéder aux soins élémentaires, à l'enseignement ; bref, pour pouvoir survivre, ils recourent à la mendicité.
La sécheresse, qui s'est abattue sur le pays pendant plusieurs années successives, a appauvri davantage des couches sociales déjà pauvres. Les campagnards qui vivent principalement de l'agriculture sont les plus touchés par les retombées de cette aridité. N'ayant plus de ressources, ils quittent leurs douars et s'installent dans les ghettos des bidonvilles, dans le métropoles où ils quémandent pour ne pas mourir de faim.
Les handicapés physiques ne jouissent pas d'une protection sociale dans notre pays. Ils sont considérés par la famille et la société comme un lourd fardeau qu'ils doivent supporter à contrecour. Ils ne reçoivent pas une formation adéquate qui leur permette d'intégrer le monde du travail. Aussi sont-ils contraints de demander la charité.

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