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Sujet n°17 : Le travail : une corvée ?

Certaines gens considèrent le travail comme une corvée. Êtes-vous de cet avis?

Beaucoup de gens préfèrent passer leur temps devant la télévision ou avec des amis au café. Ils n'aiment pas travailler parce qu'ils considèrent le travail comme une corvée. Ontils raison ou tort ?
Le travail est souvent pénible. Il cause pour certains travailleurs la fatigue et le surmenage. Ils ont l'impression de dépenser toutes leurs énergies dans l'enceinte d'une usine ou dans un bureau pour un salaire de misère qu'ils gaspillent pour les frais du transport et de la restauration sur place.
À force d'exécuter toujours les mêmes tâches, on finit par tomber dans la routine. Ainsi, le travail perd de son charme et de son attrait ; surtout si la personne était obligée d'exercer ce travail, et qu'elle ne l'ait pas choisi de son propre gré.
Par ailleurs, le travail grignote petit à petit notre vie. Il absorbe notre temps, et ne nous laisse pas des moments pour les divertissements et les loisirs. Le travailleur, l’employé et le fonctionnaire reviennent chez eux harassés ; ils ne pensent qu'à dormir pour se reposer.
Ils ne sont pas les esclaves de leur activité, mais aussi de leurs chefs et patrons. Ces derniers ont généralement tendance à se comporter envers leurs subalternes en despotes. Ils les harcèlent d'ordres, et parfois les humilient par des propos injurieux et blessants.
En dépit de tous ces points noirs, d'autres personnes considèrent que les bienfaits du travail sont beaucoup plus nombreux. Tout d'abord, il permet à l'individu d'être autonome.

En gagnant de l'argent grâce à la sueur de son front, le travailleur est à l'abri du besoin. Il peut s'acheter des vêtements, se sustenter et voyager. Par contre, une personne dés@uvrée est toujours contrainte de tendre servilement la main aux autres pour quémander.
Non seulement le travail préserve la dignité de l'homme et lui permet de satisfaire ses besoins vitaux ; mais il lui permet également de devenir adulte et responsable. Le travailleur apprend à gérer son budget, et à connaître le prix des choses, et partant de la vie. Sans travail, l'individu ne peut pas se marier, fonder une famille et avoir des enfants.
En outre, le travail permet à la personne de nouer des relations d'amitié et de camaraderie au sein de l'administration, de l'usine ou de la société où il travaille en compagnie d'autres personnes. Cela l'aide à acquérir plusieurs expériences et de nombreuses valeurs comme la solidarité, la vie en groupe et le militantisme au sein de syndicats professionnels. Bref, c'est une véritable école où l'on apprend à aimer et à respecter autrui. Et lorsque la personne exécute les tâches, qui lui sont imparties, avec amour, le travail devient un plaisir et un moyen d'épanouissement de la personnalité.
Je pense que le travail n'est pas uniquement une source d'enrichissement de la personnalité et un moyen de gagner de l'argent ; aujourd'hui plus que jamais, il est devenu une nécessité vitale. Dans un monde où règne l'individualisme et l'égoïsme, et où tout est devenu une marchandise vendable, si l'homme ne travaille pas, il est irrévocablement condamné à mourir de faim et de maladies. Sans argent, on ne peut accéder ni à l'instruction, ni aux soins, ni au logement. D'ailleurs, le développement technologique, l'informatique et le machinisme permettent de faciliter le travail et de garantir au travailleur une plus grande liberté.
Le travail présente, certes, quelques inconvénients ; néanmoins il est indispensable pour l'homme. C'est pour cette raison que des millions de jeunes chômeurs militent afin de trouver un gagne-pain. Le vrai problème est comment donner un travail à tout le monde.

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