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Racontez une histoire drôle pour faire rire.

Un homme était en voyage lorsqu'une tempête violente se déclencha : un ouragan de poussière l'enveloppa et un vent fort gêna sa marche. Craignant un quelconque danger, il décida de s'arrêter et d'attendre que le temps devînt beau. Il se mit alors à chercher un gîte dans les alentours. Il aperçut une maison champêtre, et se dirigea dans sa direction. Quand il arriva sur le perron, il frappa à la porte en demandant : « Est-ce qu'il y a quelqu'un à l'intérieur ? »
Le propriétaire de la maison, un gringalet maigrichon, à l'air méchant, ouvrit la porte et lui demanda ce qu'il voulait. Le voyageur répondit qu'il cherchait un gîte pour s'y abriter en attendant que la tempête se calmât. Le maître de céans hésita un instant avant de l'inviter à entrer.
L'hôte végétait dans cette maison en compagnie de sa femme. Il était avare, et ne dépensait pas le moindre sou pour offrir à manger à ses invités. Alors, lorsque le moment du dîner arriva, l'homme tira sa femme par le bras. Ils s'en allèrent dans une autre chambre afin de manger, laissant derrière eux l'invité seul.
Après qu'ils se furent rassasiés, ils revinrent causer à l'homme qui éprouvait une grande faim. Il n'avait dans sa beşace rien à se mettre sous la dent. Cependant, il avait honte de demander à son hôte de la nourriture. Aussi se garda-t-il le silence. Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, sa fringale devenait plus poignante. En conséquence, il ne put résister à l'envie de lui signifier à mots couverts qu'il avait grandement faim. « L'homme, dit-il à ses interlocuteurs, plus faim en hiver qu'en été. ». Feignant de ne rien comprendre, l'hôte rétorqua: «C'est vrai, mais souvent cette sensation de faim est trompeuse. Il est nuisible de manger lorsque l'on n'a pas faim. ». L'invité comprit aussitôt qu'il n'avait aucune chance d'obtenir le manger et le boire dans cette maison de grippe-sous. Il se mit alors à faire tourner ses méninges afin de trouver une solution.
Soudain, il s'adressa à ses hôtes en disant : « Avez-vous jamais bu la bouillie de
cailloux ? ». Ces derniers répartirent d'une seule voix, les yeux écarquillés d'étonnement : « La bouillie de cailloux ! ? Nous n'avons guère entendu parler de cette bouillie étrange ! ». « C'est la bouillie la plus délicieuse qu'on puisse goûter. », enchaîna l'homme. Curieuse, la femme lui demanda comment on préparait cette bouillie-là. L'invité lui répondit : « Je ne réussirai pas à vous parler de la recette, mais je sais bien la préparer. Je peux le faire si vous le voulez. ». La femme acquiesça sans hésiter un instant.
L'invité enjoignit qu'on lui apportât un pot et des cailloux. Sa demande fut aussitôt exaucée. Alors, il nettoya soigneusement les cailloux ; puis, les mit dans le pot rempli d'eau. Il mit le récipient sur le feu. Lorsque l'eau commença à bouillir, il demanda des oignons ; ensuite de la viande et enfin des pommes de terre. Dès que les mets furent cuits devant les regards médusés de l'hôte et de sa femme, l'invité fit venir des assiettes et des louches. Il mit, dans son assiette, les légumes et la viande, et dit à ses hôtes sur un ton moqueur : « Mangez ce qui reste dans le pot ; c'est une bouillie de cailloux très succulente. »

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