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Doit-on, comme dans certains pays de l'occident, légaliser l'avortement ?

Certains pays occidentaux ont légalisé l'avortement, depuis plusieurs années. Au Maroc, quelques rares voix revendiquent la normalisation de cette pratique. Doit-on ou non suivre les pas de l'Occident ?
Les partisans de l'avortement, dans notre pays, avancent que la légalisation de cette pratique a beaucoup d'avantages. Elle permet de contrôler les naissances, et donc de planifier la famille, ce qui permet d'éviter une explosion démographique aux conséquences désastreuses. Le planning familial assure le confort à la population et favorise l'amélioration des conditions de vie des couches sociales défavorisées.
D'un autre côté, l'avortement s'avère, dans certains cas, une nécessité médicale. La

grossesse constitue une menace pour la santé de la mère ; aussi est-il impérieux de sacrifier le fætus. L'interruption de la grossesse peut être dictée par la morale : c'est aussi une solution idéale pour les grossesses résultant de viols ou d'incestes. Elle permet également d'éviter la naissance d'un enfant qui a des anomalies génétiques ou congénitales.
Si on l'interdit, l'avortement sera pratiqué dans le secret et la clandestinité. Des médecins sans scrupules, poussés par le lucre, n'hésiteront pas à s'y livrer. Les femmes pourront recourir aux méthodes abortives traditionnelles, ce qui exposera leurs vies au danger de mort. D'ailleurs, l'interdiction de l'avortement s'oppose au droit fondamental de la liberté de la femme : celle-ci est libre de disposer de son corps comme elle l'entend.
Mais pour les détracteurs de l'avortement, les arguments ne manquent pas pour condamner cette pratique qu'ils assimilent à un crime passible de jugement dans une cour d'assises. C'est un homicide volontaire. Sa légalisation conduira inéluctablement à la baisse de la natalité. Cela aura pour conséquence un vieillissement rapide de la population. Le nombre des jeunes, qui constituent la force active de la société diminuera considérablement, ce qui aura des retombées fâcheuses sur l'économie et le développement du pays.
L'interruption volontaire de la grossesse constitue, en outre, un danger pour la santé de la femme. Non seulement il y a un risque de stérilité définitive, de cancers ou d'hémorragies mortelles ; mais aussi l'absorption de boissons à base de plantes aux propriétés abortives peut provoquer des intoxications.
Même si on admet que la mère accepte d'encourir ces risques, l'avortement s'oppose au droit à la vie. Il fait cesser la vie d'un fætus qui deviendrait un être humain à part entière. Cet acte constitue purement et simplement un homicide volontaire. Dieu seul, qui donne la vie, a le droit de l'ôter. C'est pourquoi la religion interdit l'avortement, excepté dans les cas précis où la vie de la femme enceinte se trouve en danger à cause de la grossesse.
Les thèses féministes qui justifient l'avortement sont aberrantes et sans fondement religieux, humanitaire ou philosophique. Il est contraire à la vie. C'est un meurtre avec préméditation, c'est pour ces raisons qu'il ne suffit pas de l'interdire juridiquement, mais de condamner moralement tous ceux qui le revendiquent.

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